Archive novembre 2024
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novembre 2024
- A Peau d’homme
Générique
Titre À peau d’homme
Réalisation Marie-Eve Nadeau
Producteurs Damien Odoul
Marie-Eve Nadeau
Production Damien Odoul Films
Pays France, Canada
Année 2017
Générique
Titre À peau d’homme
Réalisation Marie-Eve Nadeau
Producteurs Damien Odoul
Marie-Eve Nadeau
Production Damien Odoul Films
Pays France, Canada
Année 2017
« À peau d’homme » évoque le parcours de Jean Lepage, dit « Papy », le dernier commis voyageur à faire le commerce de peaux et de fourrures avec les communautés amérindiennes du Québec. À la moitié du tournage, Papy a un accident et perd l’usage de la parole. Accompagné de son gendre, il se rend une dernière fois chez les Amérindiens afin de récupérer l’argent de ses ventes à crédit, et dire adieu à son métier qui disparaît sans que personne ne reprenne le flambeau.
« À peau d’homme » est un documentaire qui évoque le parcours de Jean Lepage, dit « Papy », le dernier commis voyageur à faire le commerce de peaux et de fourrures avec les communautés amérindiennes du Québec. Eté comme hiver, Papy sillonne la province et vend aux Amérindiens des peaux d’orignal, des fourrures d’ours et de lapin destinées à la fabrication de leurs artisanats traditionnels. Les rôles sont inversés : l’homme blanc, nomade, vend les peaux aux amérindiens devenus sédentaires… À la moitié du tournage, Papy a un accident. Il a perd l’usage de la parole, les mots se mélangent, la pensée emprunte de sombres labyrinthes… Accompagné de son gendre, il se rend une dernière fois chez les Amérindiens afin de récupérer l’argent de ses ventes à crédit. C’est l’occasion de dire adieu à son métier qui disparaît sans qu’aucune relève ne soit prête à reprendre le flambeau. « À peau d’homme » observe le combat de cet homme qui a passé plus de soixante dix ans sur les routes, et pour qui l’essentiel de la vie se résume au travail et aux efforts déployés. Il doit aujourd’hui faire face à l’arrêt et réinventer son présent alors qu’il atteint l’âge avancé de quatre-vingt-dix ans.
Compte rendu de la séance
John
Malheureusement la réalisatrice qui devait se joindre à nous pour la projection a eu un accident de vélo et était absente.
J’ai trouve la première partie du film un peu ennuyeux avec l’impression de rendre visite à beaucoup de familles d’amérindiens sans vraiment apprendre quoi que ce soit sur leur vie, frustration partagée par une spectatrice mais pas du tout par la majorité qui a apprécié le film.
La deuxième partie m’a au contraire plu,tout le contraire d’un voyage initiatique, plutôt la cinquième saison d’une vie de labeur, une spirale descendante dans les tenailles de la maladie et de la perte de mémoire suite à un accident de voiture et un AVC. Emouvant ce papy avec ses petits enfants, avec ses fidèles clients pour sa dernière tournée. L’homme des bois ayant vécu en parfaite harmonie avec la nature est littéralement déboussolé, on souffre pour lui. Le débat dans la salle nous apprend que le Canada a eu une politique quasiment génocidaire vis à vis de sa population amérindienne en enlevant les enfants aux familles afin d’éliminer les possibilités de transmission de leur culture. On apprendra en passant que les peaux livrées par Jean Lepage ont donné du travail aux familles dans les « réserves » et ont ainsi contribué à diminuer l’alcoolisme des populations désoeuvrées. Document original qui dérange.